Val, c’est une « question du Sphinx » à lui tout seul. Un homme qui émerge comme parolier cinglant et chanteur à gachette, redresse sur ses deux jambes un journal satirique (Hara Kiri) avant de s’offrir une canne en or, un job pour puissants au cœur du sérail médiatique (dont personne ne sait d’ailleurs très bien à quoi il va ressembler).
Dans une interview à Télérama, Val reprochait à ses détracteurs de voir chez lui un tas de « malentendus » (désir d’ascension sociale, profits financiers...) qui en font désormais la honte des anars joviaux façon Cavanna. Chez les lettrés, qu’il affectionne particulièrement, on appelle ça une périphrase. Pour les lecteurs de Charlie, un doigt d’honneur dans le cul.
Depuis quelques années, l’hebdo satirique sentait le moisi. Des éditos moralisateurs et une obessession anti-sarko avaient terni l’immondice de Charb (« Charb n’aime pas les gens »), l’irrévérence d’Honoré ou la plume désinvolte de Cavanna. Charlie vivait d’actu sur le dos de la droite. Pourfendre sans dévier, feindre le politiquement incorrect, affronter les chimères de la politique... A France Inter, Val sera au cœur de l’arène médiatique. A sa place. Dans les gradins, le peuple peut à nouveau jurer, péter et injurier comme il se doit.
Dans une interview à Télérama, Val reprochait à ses détracteurs de voir chez lui un tas de « malentendus » (désir d’ascension sociale, profits financiers...) qui en font désormais la honte des anars joviaux façon Cavanna. Chez les lettrés, qu’il affectionne particulièrement, on appelle ça une périphrase. Pour les lecteurs de Charlie, un doigt d’honneur dans le cul.
Depuis quelques années, l’hebdo satirique sentait le moisi. Des éditos moralisateurs et une obessession anti-sarko avaient terni l’immondice de Charb (« Charb n’aime pas les gens »), l’irrévérence d’Honoré ou la plume désinvolte de Cavanna. Charlie vivait d’actu sur le dos de la droite. Pourfendre sans dévier, feindre le politiquement incorrect, affronter les chimères de la politique... A France Inter, Val sera au cœur de l’arène médiatique. A sa place. Dans les gradins, le peuple peut à nouveau jurer, péter et injurier comme il se doit.
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